Histoire de l'Union Européenne de 1950 à nos jours par les
timbres et les oblitérations postales
1950-1957 : la déclaration Schuman et la CECA
DECLARATION
DE ROBERT SCHUMAN LE 9 MAI 1950
1ère
pierre à la construction européenne : extraits :
"L'Europe ne se fera pas
d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des
réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de fait. Le
rassemblement des nations européennes exige que l'opposition séculaire
de la France et de l'Allemagne soit éliminée. L'action entreprise doit
toucher au premier chef la France et l'Allemagne.
Dans ce but, le gouvernement
français propose immédiatement l'action sur un point limité mais
décisif.
Le gouvernement français
propose de placer l'ensemble de la production franco-allemande de
charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune, dans une
organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe."
TRAITE
DE PARIS INSTITUANT LA COMMUNAUTE EUROPEENNE DU CHARBON ET DE L'ACIER
(18 AVRIL 1951)
Le
traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier
(CECA),
aussi appelé traité de Paris, est signé le 18 avril 1951 par la
République
fédérale d'Allemagne (RFA), la Belgique, la France, l'Italie, le
Luxembourg et
les Pays-Bas pour une durée de 50 ans.
La
CECA est entrée en vigueur le 23 juillet 1952
En juillet
1952, Luxembourg est
choisie pour accueillir, en tout cas dans un premier temps, la Haute
Autorité,
tout comme le Conseil spécial de ministres et la Cour de justice de la
CECA
tandis que l'Assemblée commune siège à Strasbourg.
CONFERENCE
DE MESSINE (1er AU 3 JUIN 1955)
Conférence interministérielle des six Etats membres de la CECA pour
relancer l'intégration européenne suite à l'échec de la CED (Communauté
Européenne de défense).
« Les
gouvernements croient le moment venu de franchir une nouvelle étape
dans la voie de la construction européenne. Ils sont d’avis que
celle-ci doit être réalisée d’abord dans le domaine économique. Ils
estiment qu’il faut poursuivre l’établissement d’une Europe unie par le
développement d’institutions communes, la fusion progressive des
économies nationales, la création d’un marché commun et l’harmonisation
progressive de leurs politiques sociales ».
Cette conférence crée
le Comité Spaak qui travaillera sur les futurs traités de Rome. La
construction européenne se poursuit.
Le
rapport Spaak a été présenté le 6 mai 1956 : il préconise la création
de deux communautés : une pour le marché commun et l'autre pour
l'énergie nucléaire.
1957-1972 : les Traités de Rome et l'Europe des 6
TRAITES
DE ROME
INSTITUANT LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE EUROPEENNE ET EURATOM (25 MARS 1957)
Le
traité instituant la Communauté économique européenne (TCEE), aussi
appelé
traité de Rome, est un traité signé le 25 mars 1957 à Rome (Italie)
entre six
pays : Allemagne de l'Ouest, Belgique, France, Italie, Luxembourg et
Pays-Bas. Le même jour, les mêmes pays signent le traité Euratom ;
les
deux traités créent
respectivement la Communauté
économique européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique.
Le
préambule du traité introduit les objectifs des États parties.
- Le
premier de ces objectifs est d'établir « une union sans cesse plus
étroite
entre les peuples européens ». Il aurait été inscrit par
Jean-François
Deniau, négociateur du traité pour le compte de la France. Il implique
que la
construction européenne est un processus dynamique et continu.
- Les
objectifs suivant prennent un ton plus économique et les chefs d’État
et de
gouvernement se déclarent décider assurer en commun le « progrès
économique et social de leurs pays », à « améliorer le niveau
de vie
et d'emploi de leurs peuples », à assurer la concurrence et à
réduire les
écarts de richesse régionaux et à soutenir les régions défavorisées.
Assemblée
Commune
Le traité stipule
(article 137) que l'Assemblée est composée de représentants des peuples
des
Etats réunis dans la Communauté, exerce les pouvoirs de délibération et
de
contrôle qui lui sont attribués par le présent traité.
L'Assemblée est
formée de délégués que les parlements sont appelés à désigner en leur
sein
selon une procédure fixée par chaque Etat membre (article 138.1)
Le nombre des
délégués est fixé (article 138.2) ainsi qu'il suit :
- Belgique
14
- Allemagne
36
- France
36
- Italie
36
- Luxembourg
6
- Pays-Bas
14
L'Assemblée
élaborera des projets en vue de permettre l'élection au suffrage
universel
direct selon une procédure uniforme dans tous les Etats membres
(article 138.3)
Les articles 139 à
144 précisent les modalités de fonctionnement de l'Assemblée.
Le
traité de Rome est signé par :
Pour
la Belgique
: Paul Henri SPAAK et J. CH. SNOY et D'OPPUERS
Pour
l'Allemagne
: Konrad ADENAUER et Walter HALLSTEIN
Pour
la FRANCE :
Christian PINEAU et Maurice FAURE
Pour
l'Italie :
Antonio SEGNI et Gaetano MARTINO
Pour
le
Luxembourg : Joseph BECH et Lambert SCHAUS
Pour
les
Pays-Bas : Joseph LUNS et J. LINTHORST HOMAN
L'entrée
en
vigueur du présent traité sera le 1 janvier 1958.
SESSION
CONSTITUTIVE DE L'ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE EUROPEENNE : 19 MARS 1958.
RESOLUTION
DE
L'ASSEMBLEE DES COMMUNAUTES (26 AVRIL 1962)
L'Assemblée
constatant que sa dénomination n'est pas identique dans les quatre
langues
officielles de la Communauté décide de prendre le nom de "PARLEMENT
EUROPEEN" en français...
TRAITE
PORTANT
MODIFICATION DE CERTAINES DISPOSITIONS BUDGETAIRES DES TRAITES
INSTITUANT LES
COMMUNAUTES EUROPEENNES ET DU TRAITE INSTITUANT UN CONSEIL UNIQUE DES
COMMUNAUTES EUROPEENNES (22 AVRIL 1970)
L'Assemblée doit
être saisie du projet de budget (article 4) : il s'agit d'un
élargissement des
compétences du Parlement Européen.
TRAITE
DE BRUXELLES RELATIF A
L'ELARGISSEMENT DE LA COMMUNAUTE (22 JANVIER 1972) -
modifié par
la décision d'adaptation suite au refus de la Norvège.
1973-1995 : la CEE s'élargit aux pays de l'Europe Occidentale
: de 6 à 15 pays
Le
Traité de Bruxelles ou Traité d'adhésion de 1972,
signé le 22 janvier 1972 et entré en
vigueur le 1er janvier 1973, concernant l'adhésion du Danemark, de
l'Irlande,
de la Norvège et du Royaume-Uni lors du premier élargissement de la
Communauté
économique européenne.
L’adhésion
est ratifiée par les parlements nationaux sauf en France en avril 1972,
où elle
s’effectue par référendum sur l'élargissement de la CEE avec 68 %
de
réponses favorables. Entre mai et octobre 1972, la
ratification du traitée est votée en Irlande avec 83 % des voix,
au
Royaume-Uni par la chambre des communes et des Lords (un référendum – 67,23% de Oui- est
organisé postérieurement à l’adhésion le 5 juin 1975) et au Danemark avec 63,5 % des
voix. Le référendum de la Norvège constitue un échec, le non l'emporte
par
53,5 %, et la Norvège
n’intégrera pas la
CEE.
Le nombre des
délégués au Parlement Européen est fixée ainsi qu'il suit ( article10
de l'acte
relatif
aux conditions d'adhésion et aux adaptations des traités ):
- Belgique
14
- Danemark
10
- Allemagne
36
- France
36
- Irlande
10
- Italie
36
- Luxembourg
6
- Pays-Bas
14
- Royaume-Uni
36
La
Norvège avait
également signé le traité, mais le référendum de ratification ayant été
négatif, la Norvège ne donna pas suite à sa demande.
Référendums
- Norvège : 25
septembre 1972 : 53,5% de NON (abstention : 21%)
- Danemark : 2 octobre 1972 : 63,3% de OUI (abstention : 9,9%)
- Irlande : 10 mai 1972 : 63,3% de OUI (abstention 29,1%)
L'adhésion
du
Danemark, de l'Irlande et du Royaume-Uni sera effective le 1 janvier
1973
SIGNATURE
DE L'ACCORD D'ASSOCIATION ENTRE CHYPRE ET LA COMMUNAUTE EUROPEENNE (19
DECEMBRE 1972, ENTREE EN VIGUEUR 1er JUIN 1973)
avec l'union
douanière en 1988
TRAITE
PORTANT
MODIFICATION DE CERTAINES DISPOSITIONS FINANCIERES DES TRAITES
INSTITUANT LES
COMMUNAUTES EUROPEENNES ET DU TRAITE INSTITUANT UN CONSEIL UNIQUE DES
COMMUNAUTES EUROPEENNES (22 JUILLET 1975)
Les comptes de l'exercice
écoulé afférents aux opérations du budget sont soumis à l'Assemblée
(article
14) : il s'agit d'un élargissement des compétences du Parlement
Européen qui
avait déjà reçu une compétence dans le domaine budgétaire en 1970.
TEXTES
DU 20
SEPTEMBRE 1976 CONCERNANT L'ELECTION DES MEMBRES DE L'ASSEMBLEE
PARLEMENTAIRE
EUROPEENNE AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT.
L'article 1 prévoit
que l'élection des membres de l'Assemblée se fera au suffrage universel
direct.
L'article 2 indique
le nombre des représentants élus dans chaque Etat membre :
- Belgique
24
- Danemark
16
- Allemagne
81
- France
81
- Irlande
15
- Italie
81
- Luxembourg
6
- Pays-Bas
25
- Royaume-Uni
81
La durée du mandat
est de 5 ans (article 3).
L'Assemblée élabore
un projet de procédure électorale uniforme (article 7).
Les autres articles
complètent l'ensemble des incompatibilités et modalités de déroulement
des
opérations électorales.
TRAITE
RELATIF A
L'ADHESION DE LA GRECE AUX COMMUNAUTES EUROPEENNES (28 MAI 1979)
Le nombre des
représentants élus dans chaque Etat membre est fixé ainsi qu'il suit
(article10
de l'acte relatif aux conditions d'adhésion de la République hellénique
et aux
adaptations des traités) :
- Belgique
24
- Danemark
16
- Allemagne
81
- Grèce
24
- France
81
- Irlande
15
-
Italie
81
- Luxembourg
6
- Pays-Bas
25
- Royaume-Uni
81
Dans le courant de
l'année 1981, la République hellénique procède à l'élection au suffrage
universel direct des 24 représentants (article 23).
L'adhésion
de la
Grèce sera effective au 1 janvier 1981.
REGLEMENT
INTERIEUR DU PARLEMENT EUROPEEN (26 MARS 1981)
Le règlement
intérieur prévoit l'ensemble des modalités de fonctionnement du
parlement.
TRAITE
RELATIF A
L'ADHESION DE L'ESPAGNE ET DU PORTUGAL AUX COMMUNAUTES EUROPEENNES (12
juin
1985)
Le nombre des
représentants élus dans chaque Etat membre est fixé ainsi qu'il suit
(article10
de l'acte relatif aux conditions d'adhésion de l'Espagne et du Portugal
et aux
adaptations des traités) :
- Belgique
24
-
Danemark
16
- Allemagne
81
- Grèce
24
-
Espagne
60
- France
81
- Irlande
15
-
Italie
81
- Luxembourg
6
- Pays-Bas
25
- Portugal
24
- Royaume-Uni
81
L'adhésion de l'Espagne et du Portugal sera effective au
1er janvier 1986.
ACTE
UNIQUE (4
décembre 1985)
L’Acte Unique
prévoit la procédure de « Coopération » en le Conseil et le
Parlement
européen.
Traité de Maastrich : de la CEE à l'Union Européenne, le
marché unique et l'Euro
TRAITE
DE
MAASTRICHT CONCERNANT L’UNION EUROPEENNE (7 février 1992).
Le traité de
Maastricht élargit les pouvoirs du Parlement Européen met en place la
codécision : cette procédure débouche sur l’adoption d’actes
communs du
Conseil et du Parlement européen. dans ce cadre aucun texte ne peut
voir le
jour sans l’accord formel du Parlement Européen et du Conseil de
l’Union
européenne dans les domaines de la santé, de la culture, de la
recherche...
Le traité de Maastricht prévoit également l'achèvement
de la mise en place du marché unique
et la création de
l'Union économique et monétaire (UEM) - devant conduire à une
monnaie unique, l'euro dont il définit les institutions et les grandes
règles que les États doivent observer pour en faire partie, parmi
lesquelles les critères de convergence
SIEGE DES SESSIONS DU
PARLEMENT EUROPEEN (12 décembre 1992)
Le parlement
a adopté
par vote le 18 janvier 1989 une motion tendant à transférer la tenue
des
sessions spéciales de Strasbourg à Bruxelles.
Le
12 décembre 1992, les représentants des Etats membres ont décidé d’un
commun
accord que les douze sessions plénières mensuelles se tiendraient à
Strasbourg
et que les sessions additionnelles se tiendraient à Bruxelles. Les
commissions
se réuniront à Bruxelles, les services du Parlement et le secrétariat
général
resteront à Luxembourg.
MISE EN PLACE DU
MARCHE UNIQUE (1er janvier 1993)
Conformément au Traité de Maastricht, le marché unique est réalisé
autour des « quatre libertés » :
libre circulation des biens, des personnes, des services et des
capitaux : il entre en vigueur le 1er janvier 1993.
1993 : le marché unique entre en vigueur
SOMMET
DE COPENHAGUE :
DECISION DE PRINCIPE POUR L’EXTENSION DE L’UNION AUX PAYS ASSOCIES
D’EUROPE CENTRALE
ET ORIENTALE (21-22 juin 1993)
Lors
du sommet, le Conseil Européen
définit les critères (ensemble de conditions pour l'accession) pour
que la candidature des pays candidats puissent être retenue. Ces critères seront remplies par 10 pays en
1998.
TRAITE
RELATIF A L'ADHESION DE L’AUTRICHE , DE LA FINLANDE ET DE LA SUEDE
AUX
COMMUNAUTES EUROPEENNES (25 juin 1994)
Le nombre des
représentants élus dans chaque Etat membre est fixé ainsi qu'il
suit :
- Belgique
25
- Danemark
16
- Allemagne
99
- Grèce
25
- Espagne
64
- France
87
- Irlande
15
- Italie
87
- Luxembourg
6
- Pays-Bas
31
- Portugal
25
- Royaume-Uni
87
- Autriche
21
- Finlande
16
- Suède
22
Ce
traité est
approuvé par référendum en Autriche le 12 juin 1994, en Finlande le 16
octobre
et en Suède le 13 novembre 1994. La Norvège qui avait signé le traité
d’adhésion rejette une nouvelle fois son adhésion par référendum les 27
et 28
novembre 1994.
Les
4 pays candidats ont organisé un référendum pour approuver leur
adhésion.
En
Suède, le 13
novembre 1994, 52,3% de OUI (abstention 16,7%)
En Norvège, les
27 et 28 novembre 1994, 52,2% de NON (abstention : 11%)
En Autriche, le
12 juin 1994, 66,6% de OUI (abstention 17,7%)
En Finlande, le
16 octobre 1994, 56,9% de OUI (abstention 29,2%)
L'adhésion de l’Autriche de la Finlande et de la
Suède sera effective au 1er janvier 1995.
Timbres
émis par Gibraltar pour l'élargissement
1995-2016 : l'élargissement aux ex pays de l'Est
TRAITE
D’AMSTERDAM : UN NOUVEAU TRAITE POUR L’EUROPE (17 juin 1997)
Le traité d’Amsterdam
prévoit une simplification de la procédure de codécision et une
extension de
son champ d’application pour en faire une règle quasi générale.
1999-2002 : mise en place de l'Euro, une monnaie pour l'Europe
INTRODUCTION DE L'EURO POUR LES
TRANSACTIONS FINANCIERES (1er janvier 1999)
Prévu par le traité
de Maastricht, la mise en place d'une monnaie unique est effective le
1er janvier 1999. Les parités des monnaies nationales avec l'Euro sont
figées et l'euro devient la monnaie pour les transactions financières
européennes. L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la
Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays Bas
et le Portugal forment l'Eurogroup, ensemble des pays ayant adopté
l'Euro, la Grèce rejoindra cet ensemble le 1er janvier 2001.
OUVERTURE
DES
NEGOCIATIONS AVEC LA BULGARIE ET LA ROUMANIE (15 février 2000)
TRAITE
DE NICE (26 février 2001)
Le traité de Nice donne
au Parlement Européen un rôle de co-législateur renforcé. Il plafonne à
732 le
nombre maximum de parlementaire.
MISE EN CIRCULATION DE LA MONNAIE
SCRIPTURALE POUR LES 12 PAYS AYANT ADOPTE L'EURO (1er janvier 2002)
Le 1er janvier 2002, l'euro se concrétise pour les habitants des 12
pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce,
Irlande, Italie, Luxembourg, Pays Bas et Portugal) avec l'introduction
des pièces et des billets en euro. Monaco, Saint Marin et le Vatican
sont associés et adoptent également l'Euro
TRAITE
D’ATHENES RELATIF A L'ADHESION DE CHYPRE, DE L’ESTONIE, DELA HONGRIE,
DE LA
LETTONIE, DE LA LITUANIE, DE MALTE, DE LA POLOGNE, DE LA SLOVAQUIE,
DELA
SLOVENIE ET DE LA REPUBLIQUE TCHEQUE A L’UNION EUROPEENNE (16 avril
2003)
Le nombre des
représentants élus dans chaque Etat membre est fixé ainsi qu'il
suit :
- Allemagne
99
- Lettonie
9
- Autriche
18
- Lituanie
13
- Belgique
24
- Luxembourg
6
- Chypre
6
-
Malte
6
- Danemark
14
- Pays-Bas
27
- Espagne
54
- Pologne
54
- Estonie
6
-
Portugal
24
- Finlande
14
- Rép. Tchèque
24
- France
78
- Royaume-Uni
78
- Grèce
24
- Slovaquie
14
- Hongrie
24
- Slovénie
7
- Irlande
13
- Suède
19
- Italie
78
Ce traité est
approuvé par référendum dans tous les pays sauf à Chypre qui n’en a pas
organisé.
Référendums
organisés pour approuvé l’adhésion :
Estonie :
le 14 septembre 2003 , 66,83% de OUI
(abstention : 37%)
Hongrie
: le 12 avril 2003 , 83,76% de OUI
(abstention : 54,4 %)
Lettonie
: le 20 septembre 2003 , 67,5% de OUI
(abstention : 28,5%)
Lituanie
: le 14 septembre 2003 , 91,1% de OUI
(abstention : 36,6%)
Malte
: le 8 mars 2003 , 53,65% de OUI
(abstention : 8%)
Pologne
: les 7 et 8 juin 2003 , 77,45% de OUI
(abstention : 41,15%)
République
Tchèque : les 13 et 14 juin 2003 , 77,3%
de OUI (abstention : 44,8%)
Slovaquie :
les 16 et 17 mai 2003 , 93,7% de OUI
(abstention : 47,9%)
Slovénie
: le 23 mars 2003, 89,6% de OUI
(abstention : 39,8%)
L'adhésion des 10 pays sera effective au 1er
mai 2004.
et
certains pays déjà membres ont célébré l'adhésion des 10
CANDIDATURE
DE LA MACEDOINE : DEPOT LE 22 mars 2004
La Macédoine a déposé sa
candidature le 22 mars 2004 et le
statut de candidat officiel lui a été accordé en décembre 2005 par le
Conseil
Européen.
CONSEIL
EUROPEEN A BRUXELLES (18 juin 2004) :ADOPTION D’UN PROJET DE
CONSTITUTION
EUROPEENNE
Le Conseil adopte le
projet de « Constitution Européenne qui sera soumis dans certains
pays à
référendum et rejeté par la France et les Pays Bas
TRAITE
DE LUXEMBOURG RELATIF A L’ADHESION DE LA BULGARIE ET DE LA
ROUMANIE A
L’UNION EUROPEENNE (25 avril 2005)
Le nombre des
représentants élus au parlement européen est
fixé ainsi pour :
-
Bulgarie : 18
-
Roumanie :
35
Le
nombre de parlementaire pour les
autres pays n’est pas modifié.
L'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie
sera effective
au 1er janvier 2007.
OUVERTURE DES NEGOCIATION AVEC LA TURQUIE (3 OCTOBRE
2005)
LA SLOVENIE DEVIENT LE 13ème PAYS
A ADOPTER L'EURO (1er janvier 2007)
TRAITE
DE LISBONNE : UN TRAITE MODIFICATIF DE LA CONSTITUTION EUROPEENNE
(23 juin
2007)
Le traité redéfinie le nombre
de parlementaire par pays (total 754), ils sont fixés comme suit :
- Allemagne
99
- Lettonie
9
- Autriche
19
- Lituanie
12
- Belgique
22
- Luxembourg
6
- Bulgarie
18
- Malte
6
- Chypre
6
-
Pays-Bas
26
-
Danemark
13
- Pologne
51
-
Espagne
54
- Portugal
22
- Estonie 6
-
Rép. Tchèque
22
- Finlande
13
- Roumanie
33
- France
74
- Royaume-Uni
73
- Grèce
22
- Slovaquie
13
- Hongrie
22
- Slovénie
8
- Irlande
12
- Suède
20
- Italie
73
CHYPRE ET MALTE DEVIENNENT LES 14
ET 15ème PAYS A ADOPTER L'EURO (1er janvier 2008)
CANDIDATURE
DU MONTENEGRO : DEPOT LE 15 DECEMBRE 2008
Le Monténégro a déposé
sa candidature le 15 décembre 2008 et le statut de candidat officiel
lui a été
accordé en décembre 2010 par le Conseil Européen.
LA SLOVAQUIE
DEVIENT LE 16ème PAYS A ADOPTER L'EURO (1er janvier 2009)
CANDIDATURE
DE L’ALBANIE: DEPOT LES 28 AVRIL 2009
L’Albanie a déposé sa
candidature le 28 avril 2009 et le statut de candidat officiel lui a
été
accordé le 27 juin 2014 par le Conseil Européen.
CANDIDATURE
DE LA SERBIE : DEPOT LE 23 DECEMBRE 2009
La Serbie a déposé sa
candidature le 23 décembre 2009 et le statut de candidat officiel lui a
été
accordé le 2 mars 2012 par le Conseil Européen
.
L'ESTONIE
DEVIENT LE 17ème PAYS A ADOPTER L'EURO (1er janvier 2011)
TRAITE
RELATIF A L'ADHESION DE LA CROATIE A L’UNION EUROPEENNE (9 décembre
2011)
Le nombre des
représentants au Parlement Européen pour la Croatie est fixé à 12
Le traité a fait
l’objet d’un référendum en Croatie le 22 janvier 2012, avec 66,27 de
OUI
(abstention : 56,5%)
L'adhésion de la Croatie sera effective au 1er
juillet 2013.
NOUVELLE
REPARTITION DES SIEGES AU PARLEMENT EUROPEEN POUR LES ELECTIONS DE 2014.
Le Parlement élu lors
des élections de 2009 comptait 736 députés en application du traité de
Nice. En
décembre 2011, les dispositions du traité de Lisbonne sont entrées en
vigueur
mais, de manière transitoire, les États qui ont vu leur nombre de
sièges
augmenter ont pu les occuper sans que l'Allemagne, qui perd trois
sièges dans
le nouveau calcul, perde ses sièges avant les élections suivantes. À
l'adhésion
de la Croatie en 2013, ses 12 députés viennent s'ajouter au nombre
total.
Le mode de calcul prévu
par le traité de Lisbonne entre pleinement en vigueur à compter des
élections
de 2014 : le nombre total de députés est fixé à 751 et les États
membres
sont représentés de manière dégressivement proportionnelle, sans qu'un
État
puisse avoir moins de 6 ou plus de 96 députés.
La
répartition des sièges par pays est
la suivante :
- Allemagne
96
- Italie
73
- Autriche
18
- Lettonie
8
- Belgique
21
- Lituanie
11
- Bulgarie
17
- Luxembourg
6
- Chypre
6
-
Malte
6
- Croatie
11
- Pays-Bas
26
- Danemark
13
- Pologne
51
- Espagne
54
- Portugal
21
- Estonie
6
-
Rép. Tchèque
21
- Finlande
13
- Roumanie
32
- France
74
- Royaume-Uni
73
- Grèce
21
- Slovaquie
13
- Hongrie
21
- Slovénie
8
-
Irlande
11
- Suède
20
LA LETTONIE
DEVIENT LE 18ème PAYS A ADOPTER L'EURO (1er janvier 2014)
ACCORD
D'ASSOCIATION ENTRE L'UKRAINE, LA GEORGIE et LA MOLDAVIE LE 27 JUIN
2014
LA LITUANIE
DEVIENT LE 19ème PAYS A ADOPTER L'EURO (1er janvier 2015)
CANDIDATURE
DE LA BOSNIE : DEPOT LE 16 FEVRIER 2016
La Bosnie Herzégovine a
déposé sa candidature le 16 février 2016 et le statut de candidat
officiel lui
a été accordé le 20 septembre 2016 par le Conseil Européen.
2016-2020 : le vote et la mise en place du BREXIT
LE
BREXIT : REFERENDUM DU 23 JUIN 2016
Le
Royaume Uni s’est prononcé pour
une sortie de l’union européenne par référendum le 23 juin 2016 :
51,9%
pour la sortie de l’Union.
La
1ère Ministre
Britannique, Theresa May a déposé au nom du gouvernement sa demande de
retrait
le 29 mars 2017 par l’activation de l’article 50 du traité de l’Union
Européenne. A compter de cette date, les parlementaires britanniques ne
participent plus aux votes du Parlement Européen.
Le retrait
(BREXIT) sera effectif le 31 janvier 2020 à minuit.
MAIS L'EUROPE CONTINUE DE S'ELARGIR
STATUT DE CANDIDAT A L'UNION EUROPEENNE POUR L'UKRAINE ET LA MOLDAVIE (23/6/2022)
Le Conseil
Européen du 23 juin 2022 accorde le statut de candidat à l'Union
Européenne à l'l'Ukraine et à la Moldavie
|